01/04/2023 , Temps estimé de lecture : 1 min
Il est alors difficile d’imaginer que le stress est une
réaction de survie. Et oui ! Dans notre cerveau coexistent des zones qui
enregistrent ce qui est dangereux et la façon de fuir ou combattre le danger.
Il est très positif de pouvoir éviter de passer sous les roues d’une voiture,
ou, il y a fort longtemps, de servir de proie à un animal sauvage. Tout le
corps se mobilise alors : accélération du rythme cardiaque et
respiratoire, augmentation des capacités sensorielles, mobilisation des muscles
et du cerveau pour survivre. Que du positif vraiment !
Là où cela devient
compliqué, c’est d’imaginer que chaque voiture sur la route est un
danger immédiat, de confondre danger potentiel (l’accident est possible) et
danger réel (l’accident n’est pas certain).
Peuvent se manifester alors différents symptômes liés à un
« abus de stress ». Considérons les réactions physiologiques lors
d’un stress aigu (le danger est réel) : le cœur bat plus vite, les muscles
se préparent à fuir ou à combattre, le sang est dirigé préférentiellement vers
ces organes qui permettent la survie, et donc détourné des zones digestives par
exemple.
Dès lors, si une personne reste très souvent en réaction de
stress, différentes manifestations peuvent se produire, progressivement et
potentiellement différentes en fonction du tempérament de chaque
personne : dérèglements digestifs, contractions du corps (« je suis
tendue », « mes muscles (surtout ceux du dos, des épaules) sont
toujours durs »…), les cerveau restant en éveil le sommeil est fortement
perturbé…
C’est là que ma vision globale de
naturopathe-psychopraticienne intervient pour aider à décrypter le langage du
corps et proposer les solutions adéquates, en respectant les possibilités de la
personne. Côté corps, il sera intéressant de soulager les conséquences au
niveau de l’appareil digestif déjà. Il a en effet été démontré que la
sérotonine, cette molécule indispensable au bien-être, est synthétisée à près
de 90% dans les intestins. Or ceux-ci sont bien souvent malmenés par l’alimentation
et le stress et ne peuvent plus aussi bien assurer cette fonction (et bien
d’autres).
Il est tout à fait possible aussi de soulager les tensions
musculaires et d’améliorer le sommeil.
C’est déjà beaucoup pour permettre de diminuer les
conséquences du stress.
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