Entre besoins… et envies (surtout en décembre !)

Elles apparaissent à la vue du premier chocolat praliné. Elles insistent devant le plateau de fromages. Elles murmurent doucement : « Allez… juste un petit verre de plus ».

Et c'est normal. L'envie rime avec plaisir, partage et convivialité, surtout en fin d'année. Les envies sont importantes, elles font partie de la vie, de la joie, du lien social. Le corps sait gérer des écarts occasionnels — c'est d'ailleurs prévu dans son fonctionnement.

Le problème surgit quand les écarts se multiplient jour après jour, quand le foie saturé ne suit plus, quand la fatigue s'accumule, quand le système digestif crie grâce.

Faire cohabiter les deux : oui, c'est possible !

Pas besoin de choisir entre votre foie et votre famille. Quelques pistes simples, sans jugement, et sans enlever la magie des fêtes :

Alterner besoin et envie : un verre d'eau entre deux bulles, c'est élégant ET malin. Votre foie vous remerciera, et vos réveils aussi.

Écouter son corps : s'arrêter avant que « plus rien ne rentre », même si l'on vous fait les gros yeux en disant « Tu ne vas quand même pas laisser ça ! ». La satiété est un signal précieux.

Ne pas tout goûter : on peut très bien honorer le repas familial sans valider chaque bouchée comme si on passait un examen. Choisir ce qui vous fait vraiment envie, savourer pleinement.

Marcher, bouger, s'aérer : mini-bouffée d'oxygène pour soutenir digestion et énergie. Une promenade digestive après le repas, c'est un cadeau pour votre organisme.

Se donner la permission de dire "non merci" sans se justifier. Le corps adore ce mot-là. Et non, ce n'est pas de l'impolitesse, c'est du respect de soi.

Maintenir quelques rituels sains : garder votre tisane du soir, votre moment de respiration, votre heure de coucher approximative quand c'est possible.

L'équilibre plutôt que le combat

Décembre n'est pas un combat entre raison et foie gras. C'est un équilibrage : respecter ce dont le corps a vraiment besoin tout en profitant — avec joie — de ce qui fait plaisir.

L'essentiel est dans l'écoute… et dans la douceur. Votre corps est intelligent, il sait gérer des excès ponctuels si vous lui offrez aussi des moments de récupération. Le tout est de ne pas l'oublier complètement dans la frénésie festive.