01/12/2025 , Temps estimé de lecture : 2 mins
Vous reconnaissez peut-être cette sensation : dire oui à un repas alors que vous rêvez d'une soirée tranquille, sourire poliment alors qu'une conversation vous épuise, ou encore vous sentir coupable de vouloir du temps pour vous.
Ils ressemblent beaucoup aux besoins du corps : simples, clairs, mais souvent ignorés :
Pour certains, les fêtes sont un moment joyeux et chaleureux. Pour d'autres, elles ravivent des loyautés invisibles :
« Je dois être là, même si ça me coûte »
« Je dois faire plaisir »
« Je veux éviter les conflits »
« Je ne veux pas décevoir »
Et parfois, derrière ces obligations, se cachent des valeurs non reconnues : respect, authenticité, liberté, harmonie, simplicité…
Quand ces valeurs ne sont pas honorées dans le cercle familial ou social, cela peut créer une fatigue mentale et émotionnelle profonde. Et beaucoup ne connaissent pas clairement leurs valeurs ; ils s'adaptent, se suradaptent… jusqu'à se perdre un peu eux-mêmes.
En Communication Non Violente, nous apprenons à distinguer les stratégies (ce que je fais) des besoins (ce que je cherche à nourrir). Parfois, on participe à un repas familial (stratégie) en pensant répondre à un besoin de lien… alors que ce besoin pourrait être nourri autrement, dans un contexte où l'on se sentirait plus aligné.
Voici quelques repères doux, réalistes et libérants :
Identifier une envie profonde, même petite : un moment seul, une promenade, une conversation vraie plutôt que des échanges de surface.
Repérer une limite : une durée (« Je reste deux heures »), un sujet que l'on ne souhaite pas aborder, une ambiance qui ne convient plus.
Faire une place à ses valeurs : authenticité, respect, tendresse, calme, humour — elles méritent d'être présentes aux fêtes, elles aussi.
Prendre le droit de choisir : participer, mais pas tout le temps ; être là, mais pas au détriment de soi. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est de l'écologie personnelle.
Créer sa propre tradition, même minuscule : un rituel qui nourrit l'esprit, apaise et recentre. Une marche matinale, un moment de lecture, une tisane en silence.
S'autoriser à dire non avec douceur : « Cette année, j'ai besoin de calme », « Je préfère décliner, mais merci pour l'invitation ». Pas besoin de longues justifications.
Les fêtes ne devraient pas être un marathon émotionnel. Elles peuvent devenir un moment où l'on se respecte autant que l'on respecte les autres — un moment où l'on se permet d'être soi, vraiment.
Et si cette année, vous choisissiez de passer les fêtes d'une manière qui vous ressemble, même si elle ne ressemble pas à celle des autres ?
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