01/01/2023 , Temps estimé de lecture : 3 mins
Le cycle féminin débute par l’apparition des règles, est plus ou moins long (entre 21 et 32 jours voire plus, et pas toujours 28 jours comme on peut le lire de droite et de gauche !) et se termine donc la veille des règles suivante. 14 jours plus tôt se déroule l’ovulation chez toutes les femmes qui ne prennent pas de contraception hormonale (pilule, stérilet aux hormones, implant, anneau vaginal).
Bien connaitre son cycle, c’est prêter attention à
différents signes : période de
sensation de bien-être maximal quelques jours avant l’ovulation, augmentation
du volume des seins et sensation de lourdeur dans le bas ventre, parfois plus
grande variation d’humeur dans les jours qui précèdent les règles. Quand ces
derniers signes sont fortement marqués et finissent par gêner la femme qui les
subit, on parle de syndrome prémenstruel (SPM).
C’est pour ces femmes et leur entourage que je vais
détailler ce syndrome.
Dans un premier temps, il est important de ne pas confondre
SPM et endométriose. Les signes qui accompagnent le premier cessent lors de
l’apparition des règles ou dans les premiers jours et il existe donc une
période libre de tout symptôme d’au moins une semaine, tandis que les femmes
atteintes d’endométriose n’ont pas cet aspect cyclique.
Même si la plupart des femmes ressentent un certain degré de
malaise physique avant les menstruations, les femmes qui souffrent du SPM ont
des symptômes qui peuvent affecter la qualité de leur vie quotidienne et/ou
limiter leurs activités normales. Environ 80 % des femmes ont des troubles liés
au cycle menstruel et 8 % des femmes présentent une forme grave caractérisés
par une perturbation profonde de l’humeur avec de l’anxiété et une forte
sensation de malaise.
Les cycles sont liés aux variations des hormones sexuelles,
alors que de nombreux symptômes sont liées au système nerveux. Il a été
démontré que les neurotransmetteurs (messagers qui interviennent au niveau du
cerveau) jouent un rôle important dans les symptômes du SPM. En fait des
réponses anormales sont déclenchées par des variations hormonales normales.
Il est à noter que les stress psychosociaux accentuent ces
symptômes (divorce comme mariage, problèmes au travail ou familiaux…).
Ils sont nombreux et peuvent varier d’une femme à
l’autre :
Là encore, ces signes sont divers et variés d’une femme à
l’autre et concernent des troubles plus ou moins graves de l’humeur :
En fonction de son terrain et de son hérédité, certains de
ses signes prévalent sur les autres chez une femme par rapport à une autre.
La vision holistique de la naturopathie et de la
micronutrition permet de prendre en charge une femme qui présente un SPM en
travaillant sur le terrain et en accompagnant les symptômes.
Ils peuvent intervenir via un déficit de certains éléments :
il s’agit le plus souvent de certains minéraux et certaines vitamines, mais
aussi d’acides gras.
A contrario, l’excès d’autres aliments peuvent favoriser le
SPM : le sucre, le café, l’alcool en sont les meilleurs exemples.
Des plantes peuvent intervenir aussi bien pour soulager les
douleurs mammaires, les problématiques circulatoires, de prise de poids, de
transit, ballonnements…Mais aussi pour les troubles de l’humeur.
La meilleure amie de la femme, c'est elle-même quand elle décide de prendre soin de son corps et de son humeur, et je suis là pour l'aider.
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